3 croyances (peurs*) qui m'ont fait rester bloquée pendant des années (et que je croyais être mes traits de personnalité) :
1)J'ai la flemme
J'ai toujours cru que j'étais la pro de la procrastination, que ça faisait partie de moi, de toujours tout repousser jusqu'à ne plus avoir le choix. J'ai toujours cru préférer passer les plaisirs avant les obligations, tout en me laissant plonger dans le néant et finir par ne trouver de l'énergie que pour les obligations.
Spoiler alert : être hypnotisée par son téléphone, un livre, un film, ses réflexions, en se rongeant la moitié des doigts, ça n'a rien à voir avec le plaisir.
2)Je n'ai pas de discipline
J'ai toujours répété que je ne savais pas m'engager, que mon enthousiasme ne durait jamais. J'ai toujours cru que, n'étant pas quelqu'un de linéaire, je n'étais pas faite pour la structure, la routine, la stabilité.
Spoiler alert : être cyclique ça ne veut pas dire ne pas avoir besoin de cadre.
3)Je n'ai besoin de personne
J'ai toujours voulu faire entendre que j'étais indépendante, que je pouvais me débrouiller toute seule. J'ai toujours cru que je n'avais pas besoin d'être entourée, tout en m'affligeant de ne jamais être guidée en même temps.
Spoiler alert : récolter ce que l'on sème c'est réel.
En réalité, ces croyances n'étaient rien d'autre que des peurs liées à l'action.
Si je me mettais à agir, j'avais terriblement peur de ne pas être comprise, de ne pas être suivie, et donc d'être rejetée.
J'avais terriblement peur d'être épuisée, de perdre mon énergie, ma joie, de ne plus être moi, et donc de perdre mon authenticité.
J'avais terriblement peur d'être mal guidée, d'être esseulée, de mal faire, de faire trop ou pas assez, et donc d'entraîner ma mort ou celle de quelqu'un.
En réalité, ces peurs pourraient toutes être regroupées sous une seule grande peur, une seule croyance bien intégrée (une seule branche d'estime de soi, big up à Vice-Versa 2) : cette fameuse "Je ne suis pas à la hauteur". La peur, la croyance d'être une bonne à rien, une mauvaise fille, une inadaptée, comme on me l'a si souvent répété.
Et ces croyances/peurs sont tout bonnement reliées à ce que j'appelle des dangers-écho. Ce sont des situations que notre corps a considéré comme dangereuses pour notre survie (notre intégrité et notre appartenance), a gentiment gardé en souvenir et a enclenché des comportements qui feront en sorte qu'elles se reproduisent ô grand jamais !
Malinx le lynx, sauf que ces comportements se réactivent dés qu'une situation est considérée comme similaire, or, elles ne le sont pas toutes, donc ne ils ne nous servent pas toujours et au contraire, nous bloquent.
Mais alors, comment on s'en sort ?
Simplement. On fait un pas de côté. Le premier pas qui nous sort du blocage et de son cercle vicieux. Le premier pas en dehors de la cage, le premier pas pour enfin être soi !
Ce, avec notre outil le plus simple : l'observation. On vient observer les pensées, les émotions, les sensations qui arrivent face à la situation où l'on est bloqué⸱e. Puis on vient décrypter le danger sous-jacent, la croyance intégrée. Et enfin on l'accueille, on la ressent pleinement, la fait circuler, se libérer, puis on la fait transmuter.
Alors si toi aussi tu fais face à ça, ces freins, ces combats, cette procrastination qui ne s'arrête pas ; écris-moi ou commente "bloqué" et je t'offre une consultation pour t'initier. Pour simplement t'accueillir, te décrypter, transmuter et ne plus jamais voir tes élans coupés !
Avec amour, toujours,
Pauline.
28.07.2024
Et non nos modes de survie ne sont pas notre personnalité. J’aurai pu continuer longtemps à mettre la non avancée de ma vie sur le dos de mon anxiété, de mon lien au masculin, ou de l’ambivalence de mes parents, et puis j’ai appris à prendre ma responsabilité. J’ai appris à accueillir ce que mon corps voulait par protection faire mourir. J’ai appris à ne plus survivre mais vivre.
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